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Couverts végétaux Une offre multiple et plus structurée

Le couvert végétal peut revêtir divers usages, notamment en participant à la biodiversité et à la réduction des phytos.

Si le marché du couvert végétal est difficile à estimer, il porte toutefois des offres toujours plus étoffées pour répondre à des usages diversifiés et à une marge de progrès qui semble encore importante sur le terrain.

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La frontière est de moins en moins marquée entre le marché du couvert végétal et celui des semences fourragères. En effet, des variétés et espèces naviguent entre les deux usages. C’est le cas, par exemple, du trèfle incarnat. Il est donc complexe d’avoir une approche précise du marché du couvert. Et la marge de manœuvre est encore importante sur le terrain. D’autant que ce marché s’organise et se structure peu à peu autour d’usages se diversifiant toujours plus. Les orientations prises avec la HVE, le biocontrôle et, plus largement, la recherche de solutions alternatives aux phytos offrent des pistes d’avenir intéressantes, ainsi que le stockage du CO2.

Certes, l’implantation d’un couvert est encore perçue par certains agriculteurs comme une contrainte. « Nous avons les arguments agronomiques, mais les arguments économiques font défaut. Nous avons alors du mal à construire une solide communication », reconnaît Julien Bouffartigue, du Gnis. Sur un marché ouvert aux importations de produits banalisés type avoine rude, phacélie ou moutarde, la vente sur Internet se développe pour l’achat à bas prix de ces espèces. La moutarde représenterait environ 30 % du marché national du couvert qui se ventile entre 50 % de mélanges et 50 % de variétés pures.

Produire ses semences

Cependant, la dimension variétale prend un peu plus pied sur un marché qui devient davantage technique. La distribution agricole s’implique d’ailleurs progressivement un peu plus, en cherchant, par exemple, à produire les semences de variétés techniques pour assurer leur approvisionnement afin d’établir ses propres mélanges. Et faire du couvert un véritable allié des assolements, des exploitations et de leur écosystème.

Hélène Laurandel

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